Devri

touilh .3

touilh .3

m. –ed (ichtyonymie) Roussette.

I.

(1) Touilh.

(1479) (1968) PENM 58. En 1479, Sixte IV renouvela la concession à condition toutefois de chômer les dimanches, le jour de l'Ascension, de la Saint-Jean et de la Saint-Pierre, et de réserver une part convenable de leur pêche au profit des pauvres. Le pape recommandait aussi de ne pas oublier les églises du voisinage. Le poisson séché était fort apprécié en cette époque où "la viande de carême" était largement utilisée les jours maigres. On le vendit sur les côtes de l'Atlantique et jusqu'en Avignon. Le Pape et sa Cour en faisaient une abondante consommation. Guy de la Roche acheta pour eux 2610 merlus et 400 poissons appelés "toillis" (congres ? morues ?).

(1732) GReg 832b. Roussette. Touilh. p. touilhed. bleyz-vor. p. bleizy-vor. (mauvais poisson. ●(1752) PEll 895. Toüill, Monosyll[abe], tr. «Poisson de mer, en François Chat de mer, Roussette. Sing. Touillen, Plur. Touillet

(1876) TDE.BF 626a. Touill, s. m. C[ornouaille], tr. «Roussette, chat de mer, poissons pl. ed

(2) Touilh-traezh.

(1925) BILZ 103. Touilh-trêz, chien de mer qui vit sur le sable et en prend la couleur. Sa chair est plus délicate que celle du touilh-rouz qui fait son habitat sur le rocher, et surtout plus délicate que celle du touilh-spin, à la peau rude et argentée, poisson sauvage et qui vit au large.

(3) Touilh-rous.

(1925) BILZ 103. Touilh-trêz, chien de mer qui vit sur le sable et en prend la couleur. Sa chair est plus délicate que celle du touilh-rouz qui fait son habitat sur le rocher, et surtout plus délicate que celle du touilh-spin, à la peau rude et argentée, poisson sauvage et qui vit au large.

(4) Touilh-spin.

(1925) BILZ 103. Touilh-trêz, chien de mer qui vit sur le sable et en prend la couleur. Sa chair est plus délicate que celle du touilh-rouz qui fait son habitat sur le rocher, et surtout plus délicate que celle du touilh-spin, à la peau rude et argentée, poisson sauvage et qui vit au large.

II. Gleb evel un touilh / Gleb-touilh : très mouillé. Cf. gleb evel ur broc'h.

(1766) MM 392 (L) C.-M. le Laé. Quer glep ac en touil pe c'hlépoc'h, tr. G. Esnault «aussi mouillé qu'une lavette ou plus mouillé.»

(1931) VALL 756. Très mouillé, tr. F. Vallée «gleb evel eun touilh.» ●(1954) LLMM 42/12. gleb-touilh eo gant ar c’hwezhenn ha kelc’hioù houarn a stag da waskañ muioc’h-mui war e ilinoù ha pennoù e zaoulin. ●(1959) TGPB 99. En ur serr-lagad setu ni gleb-touilh dindan ar glav a-bil. ●(1961) LLMM 86/154 (T) *Jarl Priel. Blev gleb-touilh ar moraer.

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