m. –ed (tunodoù : argot de La Roche-Derrien) cf. nostant
(1) Chef de famille.
●(1893) RECe xiv 268. unan deus an ostañtet.
●(1968) BAHE 58/27. pa veze an «ostand» en dachenn. ●(1970) BHAF 386. Ostand. Ger euz trefoedaj Ar Roh : mestr an ti. ●(1975) BAHE 87/14. Ostant : mestr an ti.
(2) Patron, bos.
●(1885) ARN 56. Ebarz ar c'houez-man a zo ostanted gourd, tr. «dans cette maison-ci il y a des gens (maîtres) excellents.»
●(1967) BAHE 54/26. sevel kalz 'raok Huonig evit bezañ e ti an ostant, pare da gregiñ gant e c'hwil.
(3) Homme dont il est question, type.
●(1885) ARN 26. Ostant. – Ce mot est d'un sens très large et d'une application fréquente. A tout moment, on dit : ann ostant, pour désigner celui dont il est question, c'est-à-dire l'individu, sans aucun déterminatif. Ainsi les écoliers et les étudiants emploient constamment «le type» dans leur jargon.
(4) Ostant minik : fils de la maison.
●(1893) RECe xiv 267. An osten miniq 'n eva laret d'i añjes : M'añjes, divoared d'in pes 'm eus da gâd gant ho ches.