f./m. –où Gobier, cobier de marais salant.
●(1744) L'Arm 455b. Marais (…) Salant (…) Conche, ici, Gobier, tr. «Gobihérr.. éreu. m.»
●(1883) DBB 35. (Batz) Kobie, er. g., tr. «réservoir qui suit la vasière dans les salines qui n'ont pas assez d'étendue pour avoir un grand nombre de fares.»
●(1904) DBFV 120b. kamladur, s., tr. «communication de la vasière avec le cobié ou le tour (dial. de B[atz]).» ●132a. kobié, f., tr. «réservoir qui suit la vasière dans les salines qui n'ont pas assez d'étendue pour avoir un grand nombres de fares (dial. de B[atz]).» ●(1906) RECe XXVII 251. (Batz).Voici deux phrases d'un dialogue sur Les Marais (Er Palut) : Er glôen a gamer dour abar er chter, hag a rei ter er hamladure u moneit abar gobié. « La vasière prend l'eau dans l'étier par le cui, puis elle coule par le camladure pour aller dans le cobié » ; En dour ar gobié a ga abar en drô, hag aven drô abar fardéo a zobeir kenjiment atao en drô ar silin. « L'eau du cobié va dans le tour, puis du tour dans les phares qui font presque toujours le tour de la saline ».