m. –où (marine)
(1) Couture de bordé.
●(1752) PEll 372. Grem, Fente, Latin Rima, dit M. Roussel. On le dit particulièrement des fentes d'un navire qui ont besoin d'être calfatées.
●(1876) TDE.BF 252a. Grem, s. m., tr. «Fente à la carcasse d'un navire ; pl. ou.»
●(1979) VSDZ 6. (Douarnenez) Peogwir ar gremm, e-plas bezañ en diavaez a zo en diabarzh… Ar gremm : ar juntr a chom da galafetiñ etre div vordajenn, tr. (p. 175) «La couture de bordé est à l'intérieur au lieu d'être à l'extérieur.»
(2) Faos grem : couture de bordé s'ouvrant sur l'intérieur.
●(1979) VSDZ 6. (Douarnenez) ha goude-se 'vit kemer skueranar eo gwashoc'h ha neuze vo faosgremm gant ar bordaj, tr. (p. 175) «l'équerrage deviendrait impossible et ta couture de bordé serait à l'intérieur.» ●7. Ni, neuze, 'benn 'maomp e labourat war ar bourdaj a gemer ar faos skueranar. Ni gemer ar faos skueranar a zo deus hennezh da hennezh evit nompas kaout ar faos gremm diabarzh. Ar faos gremm eo ar fallañ tout. Ar faos gremm n'eus ket moien da dennañ kuit, tr. (p. 176) «Nous prenons le faux équerrage d'une virure de bordé à l'autre pour que la couture ne soit pas à l'intérieur. Le plus mauvais c'est lorsque la couture est à l'intérieur ; tu ne peux plus rien faire.»
(3) = (?) Vive arête (?).
●(1752) PEll 372. Grem a encore une autre signification peu différente de la premiere : car chez les Ouvriers en bois, c'est la vive arête qui convient encore mieux à une fente de bois, qu'au bois sçié. Ainsi je ne doute point que ce ne soit le même mot.