Devri

diviañ

diviañ

v. cf. divigiñ

I. V. intr.

(1) (en plt de choses) S'épuiser, se tarir.

(1530) Pm (Tremenuan) 184. Gladou hep trig ne diffigo (rime en -iʒ-), tr. «Les richesses, sans tromperie, ne s’épuiseront pas.»

(1895) GMB 159. tréc[orois] diviañ «s'épuiser, se tarir».

(1902) PIGO I 75. an avalo a diviaz ive. ●(1924) BUBR 43-44/1000. Eun dro bennak e tivias an danve. ●(1927) LZBt Meurzh 70. Digoueout a ra d'ar boed divian ?

(2) Cesser.

(1580) G 244. ha gloutony hep deffyaf, tr. «Et gourmandise sans cesser.»

(3) (?) S'évanouir (?).

(c.1825-1830) AJC 5160. prest e queve din evoan da difian.

(4)

(1650) Nlou 350. Pedomp expres, an guerches man, / Maz ahimp ny guitib vnam, / Dan seig na disych (lire : difych) de quichen, tr. «Prions expressément cette vierge / que nous allions absolument tous / au siège qui ne se fane pas à côté de lui.»

II. V. tr. d. Fatiguer, exténuer, épuiser.

(1879) ERNsup 151. Ma kéres, me ha da diviañ 'nout, si tu veux je vais te lasser ; formule de défi à la course.

III. V. pron. réfl. (en plt de qqn) En em ziviañ : s'épuiser, se fatiguer, s'exténuer.

(1903) MBJJ 328. Daoust d'in da gerzet war ma nanf, en em divian buhan.

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