[mbr abry, brpm abri < vfr abri du v. abrier « abriter » < lat pop apricare « chauffer, réchauffer par le soleil » (TLFi s. abrier)]
M.
(1) Abri.
●(1575) M 294. nac abry, na ty, na region, tr. «ni abri, ni maison, ni pays.» ●2493. Achap dre nep abry, nedeux muy na difenn, tr. «Il n'y a plus moyen d'échapper par aucun asile, ni de se défendre.» ●(1580) G 51. Deomp da clasc guell abry hep muy da Breyz byhan, tr. «Allons chercher meilleur abri, sans plus, en Petite-Bretagne.»
●(1787) BI 224. hui ë-hum lacaï énn abri doh é ardeu. ●(1790) MG 214. désquamb hum laquad én abri doh ur malheur quen terribl. ●(17--) TE 43. laquad Jacob én abri doh er goal-accidanteu.
●(1888) SBI II 306. Hac em lacad en abri, tr. «Et s'y mirent à l'abri.»
(2) Demeure.
●(1557) B I 491. En un abry diamiabl, tr. «en une demeure incommode.» ●(1580) G 1097. Pan eu Ryou hoz map duet hep goap doz abry, tr. «Puique Riou votre fils est venu, sans mentir, à votre demeure.»
(3) Soutien.
●(1530) J p. 38b. Guelet ho guyr mab, hep abry / Ouz mervell en croas gant casty, tr. «que vous vissiez votre propre fils, sans soutien, / mourir sur la croix dans les souffrances.»
(4) Cœur, conscience, for intérieur.
●(1575) M 1342. Na coupabl em abry, tr. «Ni (que je sois) coupable dans mon for intérieur.»