[mbr affaut, a faut < vfr a faute (FLMB 70) ; voir faot .1]
prép. & conj.
(1) Prép. Faute (de).
●(1530) J p. 123b. Ma emeux vn bech am nech cals / Affaut gouzout clouar e doare, tr. «je tombe sous le poids du chagrin, faute de bien connaître son sort.» ●(1575) M 530. A faut doen pynigenn, en glen quent goufen bet, tr. «Faute de faire pénitence sur terre avant la fin de la vie.» ●878. A faut he miret glan, dan Roe man dianaff, tr. «Faute de la garder pure à ce roi, sans reproche.»
●(1862) BSH 44. (...) E meus me fallentez, affaut a gavet boëd.
(2) Loc. conj. A-faot na : faute de.
●(1575) M 1033. A fault na courrigaff, tr. «Faute de le corriger.»